EXPOSITION PERSONNELLE.


MAKATCH MAGOMEDOV
En 1992, Makhatch MAGOMEDOV se rend pour la première fois en Tunisie, après avoir terminé avec succès ses études supérieures à l’institut des Beaux-Arts du Daguestan, considéré comme l’une des plus anciennes et importantes institutions d’art au Caucase du Nord.
Sa séduction par les paysages traditionnels tunisiens, en particulier, les vues de Sidi Bou Said et de ses alentours, l’ont conduit à entamer une coopération avec la Galerie d’Art Yasmine.
En 1994 Makhatch MAGOMEDOV se rend régulièrement en Tunisie, pour de longues durées, en qualité de peintre.
En 1996, il obtient le permis de séjour en Tunisie. Il commence alors à voyager à travers ce pays d’accueil, et peint des paysages en aquarelle, et des tableaux de petites dimensions sur des thèmes « quotidiens ». Les protagonistes de ses œuvres sont des gens simples, dans leur labeur routinier, leurs soucis, préoccupations, joies, bonheurs, ou ennuis.
A chaque rencontre, Makhatch tombe de plus en plus amoureux de la Tunisie, de ses couleurs, de ses senteurs, de sa musique, de son architecture, de ses traditions, et de ses coutumes.
En 1998, il fût nommé chef du salon artistique du Centre Russe de la Culture et des Sciences à Tunis.
En 2000, Makhatch prend l’initiative de créer une petite école d’initiation à l’art du dessin et de la peinture, qu’il baptise «Alexandre ROUBTZOFF», en la mémoire de ce fameux Pétersbourgeois, qui s’était, lui aussi, rendu en Tunisie, en période de stage, pour s’y installer par la suite, dans la vieille ville de la capitale, quelque part dans la rue Bab Dzira, et ce jusqu’à la fin de ses jours. Dans cette petite institution, des dizaines d’élèves tunisiens, petits, adolescents, voir même, adultes, y ont appris, et y apprennent toujours les bases de l’art et de la peinture.
Makhatch MAGOMEDOV participe, d’une façon entreprenante, à la tenue et au déroulement de plusieurs festivals culturels nationaux et internationaux, de même qu’à des fêtes très célèbres en Tunisie. Grand nombre de ses œuvres sont exposées en permanence au Musée Municipal de Sidi Bou Said, et dans de grandes galeries d’art tunisiennes, ou bien encore chez des collectionneurs dans plusieurs coins du monde. Certains de ces tableaux se trouvent toujours au salon privilège de l’aéroport Tunis Carthage.
Selon les propos de l’artiste lui-même, sa vie et ses œuvres sont étroitement liées au nord de l’Afrique.